En ce mois de ramadan, les personnes déplacées internes (PDI) attendent toujours de l’aide venant de l’État et ses partenaires. Ces ménages disent vivre dans des conditions précaires pendant ce mois béni. Ils espèrent que des personnes de bonne volonté vont mobiliser des fonds pour les aider d’ici la fin du mois de ramadan.
Contrairement aux années précédentes, les déplacés de la région de Gao et Bandiagara n’ont reçu aucun don pendant ce mois de ramadan. Ces derniers vivent dans la précarité. Pour subvenir à leur besoin quotidien, ils exercent des petites activités. « Nous attendons impatiemment de l’aide pour passer cette période de ramadan. Nous sommes des déplacés et nous n’avons rien », nous confie ce chef de famille déplacé interne. Un autre chef de famille assis à côté de lui, implore l’aide « de l’État, des ONGs et des personnes de bonne volonté pour cette période de ramadan ». Selon eux, en attendant, ils se débrouillent sur le site en menant de petites activités génératrices de revenus.
Même situation à Ségou. Sur place, les familles déplacées internes attendent toujours des gestes de solidarité venant de l’État ou des particuliers. Ces ménagés lancent un cri de cœur. Ce déplacé interne garde l’espoir pour l’acquisition de don pour le ramadan. Pour lui « ce n’est pas de l’oubli, les partenaires se préparent pour leur venir en aide ». Pour cette femme déplacée interne « beaucoup de personnes jeûnent sur le site sans avoir de quoi rompre ».
Cependant à Bamako, mille cinq cent déplacés ont bénéficié de don le mardi dernier. Cette aide est composée du mil, du riz, maïs, de l’huile et des pâtes alimentaires.
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