De nouveaux tirs d’obus des groupes armés terroristes ont visé la zone aéroportuaire et le quartier Château de Gao, au nord du Mali. Ces attaques ont eu lieu le 16 mars dernier. Selon l’État-major général des armées qui a rapporté l’information ce dimanche, les dégâts de ces tirs sont en cours d’évaluation.
Selon la note de l’état-major général des armées, le quartier Bagoudjè, près de la zone aéroportuaire de Gao, a été la cible de tirs d’obus samedi sans faire de dégâts. Le même communiqué précise qu’un autre obus a explosé à proximité de la piste de l’aéroport civil, mais il a été vite maîtrisé par les éléments de la Protection civile.
Le quartier château a aussi été visé. Une évaluation des dégâts est en cours, souligne le communiqué de l’état-major des armées. Dans ce contexte de regain de tension, les vecteurs aériens ont procédé à deux frappes dans les villages de Amasrakad à 125 km au nord-est de Gao et Amasine à 90 km au sud. Selon l’armée, ces opérations ont permis de neutraliser plusieurs terroristes.
Des attaques enregistrées dans plusieurs autres localités
Un autre communiqué fait état d’une attaque contre le Poste des Douanes de Banankoro, dans la Commune de Nouga, cercle de Kangaba ce samedi. Un civil a été blessé et des terroristes neutralisés.
Le même jour, une position des FAMa à Danderesso dans la région de Sikasso, a été attaquée par un groupe armé non identifié. Dans le cadre de l’opération Kapidgou, les FAMa avec l’appui des Forces armées burkinabé ont riposté.
Toujours dans le sud du pays, la position des FAMa à Mahou dans la région de Koutiala a, elle aussi, été attaquée samedi 16 mars tôt le matin. La réaction des FAMa a forcé les terroristes au repli.
Une méthode d’adaptation des groupes armés
La recrudescence de ces attaques est une réponse des groupes armés face à la montée en puissance des FAMa. C’est du moins l’avis de Dr Ahmadou Touré, analyste sécuritaire. Il ajoute que ces groupes armés tentent de s’adapter aujourd’hui aux méthodes offensives de l’armée.