À quelques jours de la fête du ramadan, les ateliers de coutures ne désemplissent pas. Les tailleurs semblent bien se frotter les mains. Mais beaucoup limitent leurs commandes pour éviter des problèmes avec les clients.
À Bamako, l’affluence est grande chez les tailleurs. Si certains ne prennent plus de commandes, d’autres continuent de recevoir des habits de leurs clients. Ladji Kanouté et Awa Koné travaillent d’arrache-pied pour satisfaire leurs clients malgré les délestages.
« J’ai commencé à coudre les habits de fête avant le mois de jeûne. Actuellement, je ne prends plus des habits d’un client. Je m’occupe exceptionnellement de certains qui n’ont prévenu à l’avance. Sinon je suis débordé. Avec le délestage, je souhaite finir à temps afin de satisfaire mes clients », rapporte ce dernier.
« Je continue de recevoir des commandes. Car, certains clients sont en retard faute d’argent. Mon équipe et moi ferons tous pour satisfaire nos clients », affirme ce tailleur.
Du côté des clients, on estime que les prix de couture surtout les modèles sont très chers cette année.
« Les prix de la couture ont augmenté », regrette ce client. « Les couturiers sont chers. Ils évoquent des coupures d’électricité. Actuellement, un complet coûte 12.500Fcfa » se désole cet autre.
Entre clients et couturiers, les veilles de fêtes ne sont jamais sans histoires. Même débordés par les commandes, certains tailleurs ne se privent jamais de prendre les habits des clients.
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