Les travaux du dialogue inter-maliens se poursuivent. Hier (18.4.2024) le monde universitaire a tenu sa première conférence préparatoire. La rencontre s’est tenue à la Faculté des Sciences économiques et de gestion. Objectif : recenser les idées.
L’amphithéâtre de la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion était plein à craquer du monde estudiantin, enseignant et autres personnalités pour cette conférence. Des universitaires pensent que leur apport dans ces discussions et échanges vont permettre aux maliens dans leur tréfonds de trouver des solutions aux différents problèmes du pays. Pr Anna Traore, recteur par intérim de l’Université des Sciences Sociales et de Gestion de Bamako.
« La crise malienne, des dialogues qui ont été faits, des documents qui ont été élaborés, mais c’était toujours sous l’égide d’autres pays », estime le recteur par intérim. À l’en croire, « parfois, on se rendait compte que certains textes n’allaient pas dans le sens de la cohésion sociale ». Donc pour Pr Anna Traoré, « un dialogue, l’université ne peut pas rester en marge, d’autant plus que l’université c’est le lieu de réflexion par excellence où on fait des études, des recherches ».
« Se mettre au travail »
Pr Issa Sacko est l’un des conférenciers. Pour lui, les attentes pour le développement du pays sont énormes. Il convient de se mettre au travail avec de belles propositions.
« Tout l’enseignement supérieur a été considéré comme l’équivalent d’une région », affirme le conférencier. De son point de vue, « un pays, ça se construit avec des muscles, mais qu’un pays se construit aussi avec l’intellect ».
« L’apport attendu de l’université est vraiment capital », renchérit le professeur. « Il faut que les universitaires réfléchissent, trouvent des chemins pour la paix, la réconciliation et surtout le chemin pour le développement ». Ce qui est essentiel de son avis.
Notons qu’une conférence du genre se tient ce jeudi à l’université de Kabala et à celle de Ségou. Ces travaux seront suivis par deux ateliers aussi dans les jours à venir. Un à Bamako et un autre à Ségou.