Bien que cinq thématiques aient été choisies pour ce dialogue, la liberté a été donnée aux participants de parler d’autres sujets qui leur tiennent à cœur. Ainsi d’autres préoccupations hors thématiques ont été soulevées lors des débats dans les communes et régions.
La prolongation de la Transition et l’opérationnalisation des nouvelles régions sont selon le comité de pilotage quelques unes des questions hors thématiques abordées au cours des travaux. « La prorogation de la Transition a été évoquée. La question de la candidature du Président de la Transition Assimi Goïta a aussi été demandée par certains des participants. Il y a des questions qui portent sur le bitumage de la route Sévaré-Gao, l’opérationnalisation de telle ou telle région », a indiqué Bréhima Ely Dicko, membre du comité de pilotage du dialogue inter maliens pour la paix et la réconciliation nationale. Il précise que ces questions ne figurent nulle part dans les termes de référence. « Mais ce sont des Maliens qui sont venus, qui ont des préoccupations, qui les abordent. Et nul ne peut les empêcher de les aborder », a-t-il martelé.
Pour la diaspora malienne de France, la préoccupation majeure soulevée est la création d’une seule et unique organisation faitière pour la diaspora. « Il faut que ses faitières là qui n’arrivent pas à s’attendre et qui font que la diaspora est perdant dans la chose partout, soit dissoutes et remplacées. Je n’ai aucun problème avec qui que ce soit, avec les dirigeants de ses faîtières. Mais les statuts de la structure doivent être revus et que ce soit un scrutin individuel comme partout », a déclaré Coulibaly Ramata Maïga, déléguée de la France.
Le comité de pilotage affirme que de telles préoccupations pourraient être signalées dans une rubrique du rapport qui sera établi par les participants.
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