La phase nationale du dialogue inter-maliens prend fin ce vendredi. Les régions ont été fortement mobilisées du début à la fin de ce processus. De Kayes à Kidal, les attentes sont énormes.
Dialla Diakité, délégué de Ségou salue l’initiative de ce dialogue inter-maliens. Il estime que les conclusions de cette rencontre peuvent relever les défis de l’heure. « Je veux voir des Maliens réconciliés. Dans le Mali kura, c’est des Maliens conscients du Mali, des difficultés du Mali, des réalités du Mali, prêts à travailler pour défendre leur Mali », poursuit-il. « Il y a l’insécurité, les conflits inter-communautaires, les difficultés économiques et énergétiques. Et je pense que ce dialogue peut amener des solutions à tout cela », affirme-t-il .
Cet avis est aussi partagé par Dada Ag Agaly, délégué de la région de Kidal. Selon lui, ce dialogue inter-maliens est nécessaire pour le rétablissement de la stabilité et le développement du pays. « Tous les Maliens se retrouvent, se donnent la main, construisent aussi leur pays pour le développer. Parce qu’ils n’ont pas d’autre pays que le Mali », martèle le délégué de Kidal qui pense que les conclusions seront des solutions.
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Le délégué du camp des réfugiés de M’Berra en Mauritanie Abdoul Aziz Ag Mohamed fonde beaucoup d’espoir sur ces pourparlers pour le retour des réfugiés. « Une paix durable et définitive, une justice équitable, la sécurité dans une solution définitive et une résolution effective de toute la problématique », espère le délégué du camp des réfugiés de M’Berra. Pour lui « le retour des réfugiés, ce n’est pas un sujet de l’air ». « On doit d’abord restaurer la sécurité, équiper en infrastructure toutes les zones abandonnées », recommande-t-il.
Notons que ces assises nationales prennent fin ce vendredi 10 ma 2024.