Le Dialogue Inter-Maliens a pris fin vendredi dernier à Bamako sous la présidence du président de la transition. À l’issue de ces concertations entre maliens, plus de 300 recommandations ont été formulées et consignées dans un rapport qui sera remis aux autorités ce lundi.
Cette rencontre de 5 jours a été sanctionnée par environ 300 recommandations, selon la commission d’organisation. Parmi celles-ci la relecture de la Charte de la transition, la réduction du nombre de partis politiques et la suppression de l’aide publique à ces derniers.
Le dialogue a, par ailleurs, préconisé la prolongation de la durée de la transition de deux à cinq ans, la candidature du président de la Transition, Assimi Goita, pour la prochaine élection présidentielle, l’ouverture du dialogue avec les groupes armés dits jihadistes.
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Il a été aussi question de rendre obligatoire l’éducation civique et morale à l’école et l’enseignement de l’histoire et de la géographie du Mali, le renforcement des capacités des légitimités traditionnelles dans la prévention, la gestion et le règlement des conflits communautaires.
Les participants ont aussi recommandé l’instauration d’une journée nationale du pardon, la vulgarisation de la charte pastorale au sein des communautés, et la construction d’un monument sur le site de l’attaque du bateau Tombouctou.
Ces différentes recommandations seront remises au président de la transition ce lundi. Déjà à la clôture, le président Assimi Goita a engagé les organes de la transition à prendre les dispositions qui s’imposent pour la mise en œuvre de toutes les recommandations.
Des citoyens lambda donnent leurs avis
Des maliens se sont prononcés sur les recommandations du dialogue inter-maliens. Dans ce micro trottoir, des habitants de Bamako se reconnaissent dans les recommandations formulées par les participants.