Le salon du livre de Bamako a ouvert ses portes ce mercredi 22 mai 2024 à Bamako. Le thème choisi pour cette 1ère édition est “La renaissance”, pour marquer le retour du salon après des années d’arrêt.
Ce salon se veut une occasion de rencontrer les auteurs et de découvrir de nouveaux livres. Pendant cinq jours, il va servir de cadre pour la promotion et la vente du livre. Ce rendez-vous intellectuel est initié par une commission composée notamment d’éditeurs, auteurs et écrivains. Au-delà de cet aspect, les initiateurs ambitionnent de booster l’économie du livre et de créer de la valeur ajoutée.
« L’objectif de ce salon du livre, c’est d’abord promouvoir la littérature et le livre malien l’intérieur et à l’extérieur du pays », explique Sekou Fofana, directeur du salon du livre de Bamako.
« Le salon du livre de Bamako n’est pas nouveau, il a existé par le passé. Mais s’était un peu endormi. C’est pourquoi nous parlons de la renaissance du salon en tant qu’activité mais aussi de la renaissance de l’Homme malien, de la littérature malienne. Nous avons aussi besoin de nous réinventer », rajoute t-il.
Un atout pour les acteurs de la chaîne du livre au Mali
Pour des promoteurs de maisons d’édition et exposants sur place, ce forum est une occasion pour que les œuvres des auteurs soient découvertes par le grand public.
« Le salon comme les différents festivals du livre, il contribue à la promotion et à la vulgarisation du livre », se réjouit cet exposant.
« Ce salon est d’une importance capitale. Et pas que pour nous d’ailleurs, mais pour tous les professionnels de la chaîne de livre,. C’est une occasion de montrer ce qu’on fait », poursuit cet autre exposant.
Et cet autre de renchérir «l’impact de ce salon c’est aussi de permettre aux éditeurs d’aller vers leurs lecteurs ».
Selon les organisateurs, pendant cinq jours des expositions, des conférences-débats et des dédicaces seront les activités majeures qui animeront ce salon à la bibliothèque nationale de Bamako.
Le salon du livre offre aussi l’occasion aux participants de renforcer leur capacité en matière d’édition du livre à travers un atelier. Cette première édition intervient à un moment où le coût de la production du livre et la baisse du marché sont entre autres difficultés rencontrées par les acteurs de littérature.