Le Syndicat national des assurances, banques et établissements financiers et commerce (Synabef) ne désarme pas. Ses responsables ont appelé samedi dernier, après une réunion extraordinaire à la Bourse du Travail, les militants à prolonger la grève jusqu’à la libération de leur secrétaire général et de tous les autres agents détenus.
La grève se poursuit jusqu’à la libération totale du secrétaire général du SYNABEF, Hamadoun Bah et les autres agents détenus au commissariat de police du 5è arrondissement. C’est la décision prise par les grévistes après une réunion extraordinaire tenue le samedi dernier à Bamako.
Le Synabef bénéficie du soutien de plusieurs organisations syndicales, notamment, le Syndicat national des Transporteurs, le Syndicat national des travailleurs des administrations d’État et le Syndicat national de l’Éducation et de la Culture chapeautés par l’UNTM, la plus grande centrale syndicale du Mali.
A rappeler que l’arrestation de Hamadoun Bah fait suite à une plainte de l’ancien secrétaire du Comité syndical de la BDM Papa Sadio Traoré pour « faux et usage de faux », mais aussi « injures » et « diffamation ».
Ce samedi, l’avocat de la partie plaignante a introduit auprès du cabinet d’instruction du pôle économique et financier du Tribunal de grande instance de la Commune III, le retrait pour le compte de son client de la plainte contre le Secrétaire général du Synabef dans un document signé le 6 juin 2024.
Pour les responsables du Synabef, l’arrestation du secrétaire général est une entrave à la liberté syndicale. Ils assurent que la grève se poursuivra jusqu’à la libération de leur camarade Hamadoun Bah.
Cheick Oumar Diakité, secrétaire général adjoint du Synabef,