À quelques jours de la fête de tabaski, la coupure d’électricité ralentit le travail de certains, notamment les ateliers de couture et les instituts de beauté. Toutefois, certains d’entre eux ont pu trouver des alternatives. Ils utilisent des groupes électrogènes qui ont aussi un coup sur leurs revenus. Une situation qu’ils déplorent.
La Tabaski ce n’est pas seulement le mouton de sacrifice. Il est aussi question de bien s’habiller et de se faire belle à l’occasion. Et pour cela, les couturiers ont du pain sur la planche avec ces délestages. Afin de satisfaire la clientèle, nombreux parmi eux font recours à des groupes électrogènes. Cependant, cette alternative impacte négativement leurs revenus. C’est le cas de ce jeune tailleur.
« Certains métiers dépendent de l’électricité, sans électricité impossible de travailler », déplore-t-il. Avant de rajouter que « nous espérons que les autorités trouveront bientôt une solution sinon difficile de rester en activité dans ces conditions ».
Cet autre tailleur, rencontré dans un quartier de Bamako, s’accommode de la situation. « Cette année, nous ne comptons pas sur grand-chose, car nous avons à peine travaillé », regrette-t-il.
C’est le même constat dans les salons de coiffure. Selon certains gestionnaires, cette crise énergétique a diminué leur rendement et la clientèle se fait de plus en plus rare.
« Je peux aller jusqu’à 30 000 f de carburant par jour et ça finit avant la tombée de la nuit », affirme cette propriétaire de salon de coiffure. Un autre indique, qu’il est difficile d’avoir un plan de recours sûr.« Si tu achètes un groupe électrogène ou un panneau et que ça se décharge et tu es obligé de laisser partir les clients et ce sont beaucoup de perte pour nous ».
Et celui-ci de renchérir « nous avons des machines électroniques que nous chargeons. S’il n’y a pas d’électricité, nous sommes obligés d’augmenter les prix ».
En attendant une solution, nos interlocuteurs rassurent de mettre tout en œuvre pour satisfaire leurs clientèles d’ici le jour de la fête de Tabaski.