Les épreuves écrites du baccalauréat malien ont débuté ce matin à travers le pays. Ils sont environ 230 mille candidats à prendre part à cet examen. C’est le premier baccalauréat à Kidal depuis la reprise de la ville par l’armée malienne.
Le coup d’envoi des épreuves du baccalauréat 2024 ont été donné par le Premier ministre Choguel kokalla Maïga au lycée Prosper Kamara de Bamako. Il avait à ses côtés le ministre de l’éducation nationale.
À Kidal au nord du Mali, environ 200 candidats composent pour la première fois, après la reprise de la ville par l’armée malienne. Sur place, le baccalauréat se déroule sous haute surveillance des forces armées maliennes. Une particularité de taille selon Moussa Touré, l’un des surveillants qui assure que l’examen se passe dans des meilleurs conditions malgré quelques petites difficultés. « C’est un seul centre composé de huit salles. Les conditions sont bonnes », rassure M.Touré. « Cette année, il n’y aura pas trop de gens. Avec la route, je pense que beaucoup sont bloqués au niveau de Gao là-bas. Il y aura beaucoup d’absents », prévient-il. « Chaque année, souvent, il y a des fuites de sujets. Je sais que ça n’aura pas lieu cette année avec la surveillance. La police a pris des mesures et puis l’armée aussi », prévient Moussa Touré.
Des dispositions prises au camp des réfugiés de M’Berra
La même assurance est donnée du côté de la Mauritanie par Mouhamed Attaher, enseignant au camp des réfugiés maliens de M’Berra. Il affirme que tout a été mis en œuvre pour que les réfugiés maliens puissent composer dans de bonnes conditions. « Nous avons un seul centre d’à peu près 150 candidats. Tout est bien pris. Cette année, on a fait en sorte que le bac se déroule dans les conditions les meilleures », témoigne-t-il. Il ajoute que « tout est prêt pour accueillir les épreuves de la matinée ».
Notons que le taux de réussite du baccalauréat de l’an dernier était de 25,73%. Pour cette année, les autorités espèrent que les résultats seront bien plus meilleurs que ceux de l’année écoulée.