La région de Sikasso comptait 60 écoles non opérationnelles à cause de l’insécurité. C’est ce que révèle le directeur de l’académie d’enseignement de Sikasso. Selon lui, la réouverture des écoles fermées a été possible grâce au concours des autorités locales, des partenaires scolaires mais aussi des opérations des forces armées maliennes.
Des concertations et des rencontres communautaires ont permis d’aboutir à ce résultat se félicite le directeur de l’académie d’enseignement de Sikasso.
Sinaly Togola précise que « c’est à l’issu de plusieurs rencontres communautaires avec les chefs de villages et les autorités politiques que tout cela a été rendu possible ». A cela, il ajoute « le recrutement des volontaires natifs des localités ».
Il précise par ailleurs que la plupart des écoles avaient été fermées sur la base des rumeurs d’attaques terroristes « Ces structures scolaires ont été fermées sur la base des ont dit. C’est vrai qu’il y avait l’insécurité mais il y a effet de contagion qui a pris le dessus », conclut-il.
Satisfecit des responsables administratifs
Les forces de défense et de sécurité sont à pied d’œuvre pour rétablir la paix et la quiétude dans toute la région de Sikasso affirment les responsables administratifs. Bernard Coulibaly directeur de cabinet du gouverneur de Sikasso affirme que la situation sécuritaire est sous contrôle. Selon lui, « les Famas déploient de jours comme de nuits des efforts exceptionnels pour la quiétude et la protection des populations mais aussi pour la défense du territoire ».
Les autorités scolaires rassurent que des dispositions sont envisagées pour la réouverture prochaine des 5 écoles qui restent fermées dans la région de Sikasso.
Par ailleurs, au cours d’un atelier sur le partage d’expérience du comité de déclaration sur la sécurité des écoles, la direction nationale de l’enseignement fondamental, a déclaré que « plusieurs pistes de solutions ont été mises en place ». Cela pour faciliter l’accès à l’éducation dans les zones les plus touchées par l’insécurité.
Mamadou Kanté adjoint au directeur national de l’enseignement fondamental