Ces dispositions font partie du règlement intérieur du conseil national de la jeunesse. Cette décision prévoit la validation par le ministère de la jeunesse du bureau national exécutif, les bureaux communaux et régionaux, du district de Bamako et ceux de la diaspora.
Selon Baba Arby, conseiller technique au ministère jeunesse et des sports, l’article 85 du règlement intérieur stipule que « tous les élus du CNJ doivent être outillés à travers une formation civique, citoyenne et commune de base militaire de quelques semaines avant le démarrage du mandant ». La direction nationale de la jeunesse prévient que tout refus de se conformer à cet exercice sera sanctionné par son exclusion du bureau.
A noter que le ministère de la jeunesse et des sports, dans une note datant du 30 juillet 2024, avait annoncé la suspension du processus de mise en place du Conseil national de la jeunesse CNJ. La commission nationale a été également dissoute.
Formation militaire, pas au goût de tous
Ces dispositions ont été saluées par certains jeunes à travers le pays. Selon eux, cette mesure vise à renforcer le patriotisme des jeunes et de leur permettre de s’impliquer à la bonne gouvernance. Mais d’autres ont des resserves quant à la formation militaire.
«Je pense que c’est une bonne chose » s’est ainsi exprimé un jeune de Yorosso. Une autre jeune dame poursuit « On a l’habitude de dire, qu’une seule personne formée dans une communauté, c’est comme si nous avons formé toute la communauté.
Plus loin au centre du pays plus précisément à Youwarou, un membre du bureau nouvellement élu nous confesse qu’il est prêt pour la formation si cela rentre dans le cadre de leur mandat. Toutefois, ce jeune de la cité des Balanzans s’interroge si les entreprises privées malienne laisseront leurs agents suivre la formation commune de base militaire pendant plusieurs semaines.
Ci-dessous écoutez l’actu des jeunes en français et en langues nationales :