Dans un communiqué publié le mardi 14 août 2024, la Fédération Internationale pour les Droits Humains (FIDH) dénonce des violations des droits humains et des libertés fondamentales. L’organisation met l’accent, entre autres, sur la répression des opposants politiques, le harcèlement et la répression des défenseurs des droits humains.
La FIDH estime dans ce communiqué, que les quatre dernières années au Mali ont été marquées par « une recrudescence des arrestations et détentions arbitraires, des enlèvements et détentions au secret, ainsi que des actes de harcèlement judiciaire ».
Selon les responsables de la FIDH, la Transition au Mali doit rapidement mettre en place des conditions pour un « dialogue effectif et inclusif » avec les partis politiques et la société civile.
Le document a aussi mentionné l’arrestation le 20 juin dernier de onze membres de la plateforme de la déclaration commune du 31 mars 2024. Des interpellations en lien avec l’interdiction par le gouvernement malien le 10 avril dernier, d’activités de partis politiques.
L’organisation de défense des droits de l’homme appelle les autorités de la Transition à libérer « immédiatement » toutes les personnes détenues arbitrairement. Elle les appelle aussi à rétablir le respect des libertés fondamentales.
Me Bathily, l’un des leaders politiques entendu
Me Mohamed Aly Bathily, ancien ministre de la justice et aussi avocat au barreau malien a été entendu par le juge d’instruction du 1er cabinet du tribunal de la commune 5 de Bamako hier mercredi 14 août 2024. Il fait partie des onze leaders politiques mis aux arrêts et placés sous mandat de dépôt le 08 juillet 2024 pour « tentative de déstabilisation, atteinte à la sûreté de l’État ». L’audience s’est déroulée en présence de ses avocats.
Me Mamary Sama Diarra, avocat de Mohamed Aly Bathily