Une délégation de la Minusma conduite par Bert Koenders a rencontré les différents mouvements armés qui ont signé un accord pour parler d’une seule au gouvernement malien le 1er septembre à Alger. Le représentant spécial est venu constater les avancées dans le rapprochement entre groupes armés et constater les chances d’application des décisions prises à Ouagadougou.
Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour le Mali a affiché un optimisme raisonnable avant l’ouverture du deuxième volet des négociations d’Alger.
« On a une feuille de route, une déclaration de cessation des hostilités, une volonté très claire du gouvernement malien de négocier, et un protocole d’entente entre les mouvements armés d’agir ensemble », a-t-il indiqué. Pour lui, la signature de ce protocole d’accord entre les différents mouvements « est un bon signe ». Il y voit « une réelle volonté d’avancer, et d’oser la paix ».
Lors de sa rencontre avec les groupement armés, Bert Koenders a reconnu que le processus d’Alger est complexe mais il a souligné « la volonté de chaque partie d’aller vers un règlement pacifique du conflit ». Bert Koenders a noté que les dernières avancées indiquent que les discussions « ne tournent plus en rond ».
A ce stade, précise-t-il, « il faut que chaque partie respecte ses engagements ». De leur coté, les mouvements armés ont demandé aux Nations Unies « l’impartialité de leur médiation ». Selon leurs représentants, « il faut que les parties soient traitées avec équité pour garantir la sérénité des discussions ». Ils ont également insisté sur la nécessité aujourd’hui d’aller vite car pour eux « le temps perdu profite aux terroristes ».
Difficile d’avoir la réaction du gouvernement face à cette deuxième phase des négociations d’Alger. Par ailleurs, le ministre malien de la communication, que nous avons joint ce matin, dément les infirmations sur le fait que le président IBK ait récusé la médiatio