Le corps enseignant est en deuil au centre et au nord du pays. Trois enseignants ont péri entre les mains des terroristes courant ce mois d’Août. Le dernier cas a été enregistré en fin de semaine à Bandiagara au centre. Une situation qui suscite la colère et l’indignation du corps enseignant.
Ce dimanche 25 août, Oumar Guindo enseignant à Bandiagara a aussi été assassiné dans son champs d’arachide. Cette attaque a eu lieu juste à quelques mètres de la ville non loin du camp de la brigade territoriale de Bandiagara selon des témoins. Il enseignait à l’école fondamentale Mamadou Tolo C de Badiangara.
Avant cet acte, ce sont deux autres enseignants qui se faisaient ôter la vie. Il s’agit de Bokary Kisso Bokoum, Directeur d’école à Arabebe et Ousmane A. Daou, aussi Directeur d’école à Goundam Teskel.
Ces enseignants qui relevaient du centre d’animation pédagogique de Niafunké ont été enlevés le 15 août, aux environs de 22 heures, à Arabebe par des hommes armés non identifiés. Leurs corps ont été retrouvés le samedi 17 août.
Des actes condamnés par les autorités scolaires
Le ministre de l’Éducation nationale a condamné, avec vigueur, ces actes odieux. Dans une publication sur les réseaux sociaux, il a présenté ses condoléances au corps enseignant et à la famille du défunt. Du coté des enseignants, on qualifie cet énième assassinat d’acte odieux. Certains demandent aux autorités de redoubler d’efforts sur le plan sécuritaire pour permettre à la population de vaguer librement à ces besoins sans crainte.
Écoutons cet habitant de la zone qui a requis l’anonymat.