La Haute Autorité de la Communication exhorte les promoteurs de radios en situation irrégulière à se conformer aux exigences requises. Des pénalités pourraient s’appliquer aux organes qui enfreignent les règles.
Le délai accordé aux radios pour finaliser la procédure de mise en conformité à travers la signature d’une convention avec la HAC et l’obtention d’une autorisation est arrivé à terme depuis le 31 mars dernier. Gaoussou Coulibaly président de la HAC a présenté un aperçu des inscriptions. « 182 c’est le nombre de radios identifiées comme étant en règle à ce jour », dit-il. « Les radios qui sont en retard de 5 ans, elles sont au nombre de 74. En retard de 3 à 4 ans, 29. De 1 à 2 ans, 102. En situation irrégulière, elles sont au nombre de 53 », précise le président.
Halte à la promotion des médicaments traditionnels
Il a aussi été question de l’interdiction de publicité des médicaments traditionnels sur les radios. L’objectif n’est pas de lutter contre ces remèdes, mais d’arrêter cette pratique qui compromet la santé des auditeurs d’après Gaoussou Coulibaly. « Seuls peuvent faire l’objet d’une publicité les médicaments et autres produits pharmaceutiques ayant une autorisation de mise sur le marché au Mali », prévient M.Coulibaly. « Quand un tradithérapeute vous approche pour faire de la publicité de son médicament, demandez-lui de vous exhiber l’autorisation de mise sur le marché, délivrée par les services du ministère de la Santé », insiste le patron de la HAC. « On ne peut pas continuer à fermer les yeux sur ça », renchérit-il.
Sur ces deux points, la sanction peut aller du retrait provisoire ou définitif de l’autorisation d’émettre de la radio.