Les inondations continuent de faire des dégâts à Bamako et dans certaines régions du pays. Plusieurs ménages sont encore dans l’eau à « Bozodaga », un quartier riverain du fleuve Niger à Bamako. Même situation à Sofara dans la région de Mopti où des maisons se sont effondrées, suite aux fortes pluies enregistrées en début de semaine.
Des maisons qui trempent dans l’eau et des habitants qui essayent de sauver ce qui peut l’être. C’est le décor encore perceptible à Bozodaga, un quartier riverain du fleuve Niger à Bamako quelques jours après les pluies diluviennes. «Nous étions déjà face à un accroissement du débit et de la hauteur d’eau en écoulement dans le fleuve » nous confie un conseiller du chef de quartier resté sur place. Il affirme que plus de 100 ménages sont, aujourd’hui, sinistrés dans le quartier. Pas de perte en vie humaine mais des familles restent les pieds dans l’eau, déplore-t-il
Appel à la mobilisation
Même scène de désolation à Sofara localité située à 75 Km de la ville de Sevaré dans la région de Mopti. Les fortes pluies reçues en début de semaine ont provoqué des inondations. Des maisons effondrées, des champs détruits par les eaux. Sur place on déplore la mort d’un enfant selon des sources locales. Face à cette catastrophe les ressortissants de la localité, ont mis en place un comité de gestion conjoncturelle des inondations ce jeudi à Bamako. Objectif : tenter d’évaluer la situation et mobiliser de l’aide pour les populations sinistrées de la localité. Hier mercredi (04-09-2024), le ministère de la sécurité et de la protection civile a dans un communiqué, invité les populations à évacuer les zones riveraines du fleuve face à la montée du niveau du fleuve.
La ministre de la santé et du développement social a sollicité ce mardi le soutien des ambassades et acteurs humanitaires au Mali pour apporter une assistance rapide et adéquate aux victimes des inondations. Difficile à ce stade, d’avoir des précisions sur les ressources mobilisées et les actions à mener. En attendant, des sinistrés continuent de réclamer de l’aide, comme Issa Niaré, conseiller du chef de quartier de Bozodaga.