Les circonstances de cet assassinat restent encore inconnues. Mais selon le mari de la victime, le crime aurait été commis par des gens qui connaissaient bien la maison.
Le drame est survenu à Lafiabougou, un quartier situé en plein centre de la ville de San. Selon le mari de la victime, âgée de 24 ans, son épouse a été battue à mort dans sa maison par des bandits armés de bâtons. Mère de 2 enfants, la victime portait une grossesse de 2 mois. “Je suis rentré dans la chambre. Je vois ma femme couchée, inconsciente, j’ai juste pensé qu’elle s’était évanouie. Alors j’ai alerté les voisins, l’un d’eux est venu avec sa voiture pour nous aider à l’amener à l’hôpital. Une fois arrivée à l’hôpital, le docteur a constaté qu’elle était déjà morte”, explique Boubacar Traoré, mari de la victime.Et de poursuivre “On lui a enlevé un œil, elle a été battue à sang sur son lit”. M. Traoré appelle les autorités face à l’insécuité“L’insécurité qui a pris a pris des proportions inquiétantes, il faut que les autorités veillent” se lamente Boubacar Traoré.
Ce meurtre a crée la tristesse dans la ville affirme Gaoussou Coulibaly, conseiller au maire de San. Il exhorte les forces de défense et de sécurité à multiplier les patrouilles dans la ville pour sécuriser les personnes et leurs biens. “C’est dur à supporter, tuer froidement comme ça une femme enceinte de 2 mois et tout renversé ensuite dans la maison, c’est tout simplement abominable. Nous nous remettons à Dieu et à nos autorités. Nous appellons aussi la population à la vigilance. Nous sommes peinés” c’est ainsi exprimé Gaoussou Coulibaly.
D’autres sources locales soupçonnent que les auteurs de ce crime soient des membres d’une secte régionale utilisant les croyances occultes et maléfiques. Ces mêmes sources indiquent qu’une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur ce drame.