Les juges auraient ordonné la libération des 11 leaders politiques arrêtés le 20 juin dernier. C’est en tout cas ce qu’indiquent des membres de leur coalition signataire de la déclaration du 31 mars. Toutefois, ils précisent que ces responsables politiques ne sont pas encore rentrés chez eux. Leur sort étant encore lié à la décision du parquet qui peut faire appel de cette décision.
Ces responsables politiques sont tous membres de la coalition signataire de la « Déclaration du 31 mars ». Un collectif de partis et de mouvements politiques qui réclame un retour à l’ordre constitutionnel au Mali. Ils ont été arrêtés le 20 juin dernier alors qu’ils participaient à une réunion à Bamako. Une action qui leur a valu d’être poursuivis pour atteinte à la sûreté de l’État et tentative de trouble à l’ordre public. Après leur arrestation, ces leaders politiques ont été entendus par la justice « sur une réunion clandestine alors que les partis politiques sont interdits d’activités » au Mali.
L’arrestation de ces responsables politiques a été condamnée par de nombreux partis, mouvements politiques et organisations de la société civile.
Depuis les partis politiques avaient décidé de ne prendre part à aucune activité politique organisée par les autorités. C’est ainsi qu’ils pont boycotté la rencontre avec l’autorité indépendante de gestion des élections et la rédaction de l’avant-projet de la charte pour la paix et la réconciliation nationale.
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Organiser les élections pour décrisper l’atmosphère
Pour le politologue Oumar Toumani Diallo, la prochaine libération de ces responsables politiques pourrait être un soulagement pour leurs compagnons de lutte. L’observateur estime cependant que la décrispation de l’atmosphère politique dépendra de l’organisation des élections au Mali.
Oumar Toumani Diallo politologue