Quelle place la jeune république du Mali a-t-elle accordé à la jeunesse au lendemain de l’indépendance? En prélude au 64e anniversaire de l’accession du Mali à la souveraineté nationale et internationale prévue le 22 septembre prochain, des historiens reviennent sur la politique menée par les autorités de la première république pour la promotion de la jeunesse.
La jeunesse est l’avenir du pays. Et cette phrase a été bien comprise par le 1er président du Mali Modibo Keita. C’est ce qu’affirme en tout cas le professeur d’histoire et de Géographie Modibo Kéita Selon lui, le père de l’indépendance a organisé sa politique de telle sorte que les jeunes puissent avoir un rôle important dans la construction du pays.
« La jeunesse a toujours été considérée comme la vitrine de la nation. C’était une jeunesse engagée, patriote qui apprenait le b-a-ba de la vie, non seulement à l’école, mais aussi dans les mouvements», rappelle le professeur Kéita. Il ajoute que « les jeunes devaient étudier, terminer les études, venir travailler et soutenir le Président qui demandait la main d’œuvre active »
Des quotas n’étaient pas alloués à la jeunesse aux postes nominatifs, mais leurs voix comptaient. explique Fodé Sidibé également professeur d’histoire à la retraite. Il explique qu’à cette époque on encourageait les jeunes à entreprendre et fournir plus d’efforts.
« C’était une de nos propriétés, la ruralisation, par ce que l’enfant apprenait à élever, il apprenait à cultiver, il connaissait les différentes cultures », rapporte l’enseignant retraité. Il ajoute qu’on ne donne pas de quotas aux jeunes, ils devaient chercher leurs quotas, travailler dignement pour occuper les places et des responsabilités.
En fin, nos deux historiens conseillent aux jeunes d’aujourd’hui d’être des citoyens exemplaires pour le développement de notre pays.
Ci-dessous écoutez l’actu des jeunes en français et en langues nationales :