C’est le cas à Leresso dans la région de Koutiala au sud du pays, à Logo-Sabouciré dans la région de Kayes et à Selingué dans la région de Bougouni. Ces eaux stagnantes ont provoqué l’écroulement des ponts et ont rendu certaines routes pratiquement invisibles.
La localité de Leresso dans la commune de Loguana située à une vingtaine de kilomètres de la région de Koutiala n’est aujourd’hui accessible que par les camions. Cela à cause de l’état des routes dû aux inondations. « Délocaliser le village avec le soutien des bonnes volontés », c’est la solution envisagée par les autorités locales. « Les engins à deux roues font leur déplacement entre Koutiala et Leresso. Concernant les véhicules, seulement les bennes peuvent passer mais pas les petites voitures », dit Sory Traoré, maire de Loguana. Il veut également que « le village se déplace vers un autre lieu plus sûr ».
C’est le même constat à Logo Sabouciré dans la région de Kayes. Le 11 octobre dernier, des lâchers d’eau de barrage ont provoqué des inondations dans plusieurs villages. Mais les plus touchés sont les villages de ModinKané et de Bankamé affirme Mohamed Coulibaly, maire de la commune rurale de Logo. Cependant il précise qu’il y a une amélioration. « L’eau se retire petit à petit. Mais les populations ne sont pas retournées. Elles ont besoin de vivres et de médicaments » a-t-il ajouté.
De même, dans le cercle de Sélingué, le maire de la commune de Baya Ogobara Kodio affirme que plusieurs localités restent inaccessibles à cause des eaux de pluies. En plus, le pont de Sankama reliant Sélingué aux autres localités a cédé. Les véhicules sont obligés de faire une déviation.