La rentrée scolaire 2024-2025 aura bel et bien lieu le 4 novembre prochain a précisé le Comité interministériel de gestion des crises et des catastrophes la semaine dernière. Pendant ce temps, de nombreuses écoles sont encore occupées par des sinistrés des inondations ou par des déplacés internes malgré la fin ce 18 octobre de l’échéance de leur déguerpissement.
À moins de 15 jours de l’ouverture des classes, des établissements scolaires restent occupés à Bamako par des sinistrés des inondations. Au groupe scolaire de Bozola, ils comptent encore sur l’indulgence du gouvernement pour rester dans les classes.
« Les sinistrés d’ici sont plus de 600 personnes, donc on attend toujours la mairie », affirme un sinistré. « On a toujours besoin de l’indulgence du gouvernement, car on ne sait pas où aller », indique un autre avant d’ajouter qu’« On s’en remet à Dieu ».
De nombreuses écoles déjà libérées
À Mopti au centre du pays, sur les 19 écoles occupées par les sinistrés des inondations seulement 8 ont été libérées pour le moment a indiqué Daouda Doumbia, Directeur de l’Académie d’Enseignement de Mopti. « Il y a des écoles de Konna qui ont été libérées par les sinistrés ainsi quelques écoles du Cap de Sofara », explique-t-il. Il précise cependant qu’à Mopti, « d’autres sont libérées, d’autres non ».
Le DAE rassure par ailleurs que toutes les mesures sont prises pour libérer les écoles d’ici la rentrée scolaire. « Si la communauté nous aide à construire des hangars avant la rentrée le 4 novembre, ça va nous permettre de démarrer les activités pédagogiques ».
« Tout est fin prêt »
Cependant à Bandiagara, Ousmane Keleta, Directeur adjoint du Centre d’Animation pédagogique de Bandiagara rassure que tout est fin prêt pour la réouverture des classes le 4 novembre prochain. « Les enseignants et les élèves sont sur place. À la date d’aujourd’hui, il n’y a pas de problème », confirme le directeur adjoint. « Nous avons rencontré tous les partenaires de l’école. Pour le moment, nous nous attendons à la date indiquée.
Rappelons que le comité de gestion de crise a annoncé la semaine dernière que des tentes et autres abris provisoires, seront installés dans certaines régions pour servir de salles de classe provisoires. Le coût de réalisation de cette opération a été estimé à 600 millions de F CFA.