Le président Ibrahim Boubacar Keïta a accordé un entretien à l’ORTM et à Africâble. Au cours de ses échanges avec les journalistes le président est revenu sur le bilan de sa première année à la tête de l’état. Lors de ses propos il a affiché une grande modestie.
Le président a bien sûr été interrogé sur les questions d’actualité à commencer par les négociations d’Alger .
Pour lui « il n’y a pas d’autres voies, nous devons parler avec nos frères des groupes armés». A propos de la réconciliation il a fait cette mise au point « il n’y a pas de réconciliation sans justice, mais chaque partie doit faire des concessions ». Sur la situation du pays et les attentes de ses habitants le président a reconnu que tout n’est pas rose. Pour autant IBK a rappelé les efforts de la politique conduite par son gouvernement notamment dans le domaine de l’énergie avec des dizaines de milliards de francs CFA de subventions ou pour le ramassage des ordures ménagères à Bamako.
En ce qui concerne la corruption l’un de ses engagements de campagne, le président a dit sa volonté de poursuivre la lutte car « nul est au dessus de la loi ». A propos des relations tendues avec le FMI le président s’est dit relativement confiant en rappelant que « s’il faut revoir la copie dans des domaines, le Mali le fera ». Interrogé pour finir sur la présence de sa famille à plusieurs niveau du fonctionnement de l’état, IBK prenant l’exemple de son fil Karim s’est interrogé:« ce n’est pas parce qu’on est fils de président qu’on a pas le droit d’être un élu et de faire de la politique »