La conférence mondiale des parties sur les changements climatiques COP 29 se poursuit à Bakou, en Azerbaïdjan. Ce week-end, la délégation malienne a eu des échanges sur le développement des énergies renouvelables, l’extension des réseaux électriques pour favoriser l’accès à l’énergie dans les zones rurales et urbaines.
Cette COP 29 est marquée par une mobilisation sans précédent des pays africains. Ces derniers revendiquent une juste compensation pour les dommages causés par le réchauffement climatique. Pour Ahmed Sekou Diallo de la Société Civile Malienne, il est essentiel que les pollueurs soient tenus responsables. « Nous avons constaté que la communauté internationale n’est pas solidaire à la cause africaine. Donc, nous avons réclamé que justice soit faite à travers la mobilisation des financements pour l’adaptation, mais la mobilisation aussi des ressources pour une transition juste », affirme-t-il.
La question du rôle de la société civile pour la résilience climatique des populations dans l’espace AES était également au cœur des échanges. L’environnementaliste Gaoussou Berthé a partagé des expériences en lien avec la paix, la sécurité et le changement climatique au Mali. « J’ai donné le projet de gestion des ressources naturelles et des changements climatiques. Les projets au nombre de 13 consignés dans la contribution nationale déterminée du Mali qui prévoit pour cinq ans. comment le Mali va intervenir dans le cadre des changements climatiques ? », a expliqué l’environnementaliste.
À Bakou, l’Afrique exige des engagements concrets et une mise en œuvre rapide des mécanismes essentiels pour son avenir.