Il s’agit notamment de l’axe Bamako-Tombouctou et Bamako-Gao en passant par Douentza. Des habitants de ces localités ne cachent pas leur joie suite à la reprise du trafic sur ces routes. Ils estiment que cela peut avoir un impact positif sur les marchés de ces différentes localités. Cependant malgré ce constat, des compagnies de transport s’inquiètent toujours de l’état des routes.
A Tombouctou, plusieurs compagnies de transport ont rouvert leurs agences. C’est le cas de SONEF Transport Voyageurs. Toutefois, le chef d’escale de la société Boudama Zeini déplore des difficultés liées à l’état de la route. « Le premier départ a été fait à partir de Bamako le 4 novembre. Et notre premier départ de Tombouctou sur Bamako le 10 novembre. Sur la route, il n’y a pas de difficultés, si ce n’est pas l’état de la route qui est un peu désastreuse et impraticable » affirme le chef d’escale.
Satisfaction de la population à Gao
Les agents de certaines compagnies sont de retour dans leurs locaux. Un ouf de soulagement pour les populations de la localité. « Pour aller à Bamako, ce n’est pas facile. On n’a pas les moyens de prendre l’avion. La reprise du trafic sur la route Gao-Bamako, on ne peut que s’en réjouir » s’exclame une habitante de Gao. Un monsieur poursuit « pour moi, c’est une joie et un plaisir. Cela fait longtemps qu’on attendait de voir la route ouverte ».
Les transporteurs tout comme les populations de ces localités invitent les autorités à libérer les axes routiers. Cela pour faciliter la reprise totale du trafic des personnes et des marchandises en toute sécurité.