La CPI condamne Al Hassan à 10 ans de prison
📷 Cour pénale internationale - CPI

La CPI condamne Al Hassan à 10 ans de prison

Il est condamné pour crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. La sentence de cet ex membre de la police islamique pendant l’occupation à Tombouctou est tombée ce 20 novembre. Al-Hassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Ag Mahmoud est coupable de crimes commis entre le 02 avril 2012 et 29 janvier 2013 à Tombouctou.

La Chambre d’appel de la CPI a prononcé une peine individuelle pour chacun des huit crimes retenu contre Alhassan. Les juges ont également évalué la gravité des crimes y compris le degré de sa participation et de son intention. Mais aussi l’existence de circonstances aggravantes ou atténuantes et la situation individuelle.

La condamnation d’Alhassan est fondée sur sa contribution à la Commission de Crimes par d’autres membres des groupes Ansardine et Al -Qaïda, de son rôle au sein de la police islamique dans le système répressif entre 2012 et 2013. La Chambre a en outre rejeté la qualification générale par la défense du rôle d’Alassane, d’abus de pouvoir.

En juin dernier, Al Hassan a été déclaré coupable pour avoir lui-même commis directement des crimes, ou y avoir contribué avec d’autres. Il a été aussi condamné pour avoir apporté son aide et son concours à la commission de crimes commis par d’autres concernant les crimes contre l’humanité de torture et les crimes de guerres de tortures et d’atteintes à la dignité de la personne.

Les juges ont aussi déclaré Al Hassan coupable d’avoir contribué aux crimes commis. Il s’agit entre autre des crimes de guerre de mutilation et de traitements cruels.

Des victimes s’attendaient à « une peine allant de 20 à 30 ans »

Les victimes se disent satisfaites de ce verdict de la Cour, même si elles s’attendaient à une peine d’emprisonnement ferme plus alourdie. Elles regrettent qu’aucune déclaration n’a été prononcée sur les mesures de réparation des crimes qu’a commis Alhassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Ag Mahmoud.

La réaction d’un membre de l’Association des victimes qui a souhaité gardé l’anonymat