Ces huit hauts cadres de la rébellion ont été tués ce week-end, au cours d’une frappe aérienne des forces armées maliennes et de sécurité. L’incident s’est déroulé à Tinzawatène à la frontière algérienne. L’information a été confirmée par l’armée malienne. Selon l’État-major général des armées, c’était au cours d’une opération spéciale menée dans la région de Kidal.
Ce dimanche matin 1er décembre, l’information avait déjà inondé les réseaux sociaux. Elle a été confirmée dans la soirée dans un communiqué de l’armée malienne.
Parmi ces cadres de la rébellion tués, Choguheib Ag Attaher, chef de tribu Idnane, Fahad Ag Almahamoud responsable de mouvement, Albaraka Ag Alfaki, Mossa Ag Baye Diknane, Bachara Ag Hamed, Mohamed Ag Acherif, Jamal Ag Albaraka, Sidi Ag Baye et nombreux autres combattants. A cela s’ajoute de nombreux blessés et des dégâts matériels.
A la vielle de cette opération spéciale menée dans la région de Kidal, les groupes armés du Cadre stratégique permanent pour la paix, la sécurité et le développement (CSP-DPA) avaient signé un pacte d’honneur, marquant la dissolution de toutes les entités armées sous cette bannière pour former le Front de Libération de l’Azawad. Un regroupement qui assemble des groupes armés pouvant conduire à la libération totale de l’Azawad. C’est au cours de cette rencontre, que l’armée a repéré leur position.
Selon l’Etat-major général des armées, ces terroristes tués étaient responsables de plusieurs attaques à l’encontre des civils et des forces de défense maliennes dans la zone.
Des actions de développement doivent suivre
« Ces frappes sont une avancée notoire pour l’armée malienne, mais ne marquent pas la fin de la lutte contre le terrorisme ». Ces propos sont de Dr. Aly Tounkara, chercheur et directeur du centre d’études stratégiques et sécuritaires. Cependant, il estime que l’armée doit élargir les actions de développement pour sortir vainqueur.