Le syndicat des enseignants du privé catholique de Bamako a suspendu sa grève le 1ᵉʳ mars, après le paiement des salaires de janvier. À Ménaka, la situation reste inchangée malgré l’ultimatum du gouverneur expirant ce lundi.
C’est dans un communiqué publié ce week-end que le syndicat national des travailleurs de l’enseignement privé catholique de Bamako a annoncé la suspension de son arrêt de travail juste quelques heures après le paiement du salaire du mois de janvier des enseignants. Dans le document, le secrétaire général du comité syndical invite ces camarades à reprendre le travail ce lundi 3 mars 2025. Les enseignants des écoles catholiques du Mali étaient en arrêt de travail depuis deux semaines. Leur syndicat réclamait le paiement de deux mois d’arriérés de salaires et une meilleure prise en charge sociale.
À Kidal, les enseignants ont également repris le travail depuis vendredi. Le comité syndical des enseignants de la région affirme avoir reçu des assurances de la part des autorités par rapport au paiement de leur salaire dès ce lundi.
À Ménaka, les enseignants n’ont toujours pas regagné leur poste
Aucun enseignant n’a regagné son poste à ce jour, alors que la date limite fixée par le gouverneur pour leur retour en poste s’achève ce lundi 03 mars 2025. Les comités de gestions scolaires de la région de Ménaka demandent aux enseignants de revenir occuper leur poste dans la région. Pour Achkounine Ag Idalyallah Coordinateur régional des CGS de Ménaka, les raisons d’insécurité évoquées par les enseignants ne tiennent pas pour justifier leur absence et l’abandon total de leur poste.
Correction: Dans cet article, on annonçait la suspension de la grève des enseignants des écoles privées catholiques du Mali ce 1er mars. Mais c’était plutôt les enseignants des écoles catholiques de Bamako.