Des incendies d’origine inconnue ont fait des dégâts à Bamako et dans certaines régions du pays au cours de ce mois de mars. Même si des pertes en vie humaine n’ont pas été enregistrées, ils ont toutefois créé la panique au sein des populations.
Dans la nuit du 8 au 9 mars 2025, un incendie a éclaté dans la cour de l’usine de la CMDT de Bamako. 1026 balles, d’une valeur de 250 millions de francs CFA, sont partis en fumée.
Un court-circuit dans le bâtiment abritant les urgences de l’hôpital du Mali a alimenté les débats le 16 mars dernier. Il y a eu plus de peur que de mal, a soutenu la directrice de l’hôpital Mme Doumbia Sanata Sanogo.
Le lendemain, le 17 mars, une station-service a pris feu à Tiebani, un quartier à la périphérie de Bamako. Les premières flammes seraient parties d’une citerne lors du déchargement. Les pertes s’élèveraient à plus de 80 millions selon le journal l’Essor.
De dégâts énormes à Mopti
Le dernier en date s’est produit mercredi, le 19 mars 2025, au marché de Mopti, où près de dix kiosques ont pris feu. Contrairement aux informations partagées sur les réseaux sociaux, la station d’essence installée aux alentours n’a pas pris feu. Pas de perte de vie, mais des dégâts matériels sont enregistrés.
Face à la situation, les autorités ont recommandé le renforcement et surtout le respect du système de sécurité afin de prévenir de tels accidents.
Éviter de garder les produits inflammables
Pour prévenir des cas d’incendies, la protection civile recommande aux usagers d’éviter de garder les produits inflammables dans les concessions et d’alerter toujours les services de secours. Selon le lieutenant-colonel Seydou Sangaré, directeur de la Protection civile de Mopti, le respect des règles et normes, l’adoption des bonnes pratiques sont des éléments fondamentaux à considérer.