Le Gouvernement du Mali a publier hier un communiqué dans lequel il condamne les combats intervenus jeudi entre le MNLA et le mouvement d’auto défense Gatia.
Le Mali réaffirme aussi das ce communique sa disponibilité à continuer avec le processus de negociation d’Alger, devant aboutir à un accord global.
Dans ce communiqué rendu public hier le gouvernement du Mali condamne les combats ente le MNLA et Gatia. Ces actes selon lui sont contraire à la cessation des hostilités signe le 14 juillet dernier dans le cadre du processus d’Alger.
Le Gouvernement par la même occasion s’est dit déterminer à poursuivre les pourparlers inclusifs d’Alger, afin d’aboutir à un accord global et définitif sur le conflit Nord du Mali.
La délégation du Mali ajoute le communiqué se rendra à Alger ce samedi avec à sa tête le ministre des affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la coopération internationale pour reprendre les négociations
La Minusma aussi dans sa réaction hier a informé du déploiement de drone et des hélicoptères Apache pour vérifier la situation sur le terrain. La représentation onusienne ajoute qu’elle a pris contact avec les parties pour assurer le retour au calme et le respect du cessez le feu du 23 mai. Elle les rappelle de ce fait au respect scrupuleux de leur engagement en vertus des accords conclus.
Ces affrontement pour rappel ont eu lieu le jeudi entre le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) et le Groupe d’Autodéfense Touareg Imad et Alliés (GATIA) à In Tillit, 120 km au sud-ouest de la ville de Gao.
Pour ce qui est du bilan, pas de précision nette jusque là. Toutes les deux parties tirent la couverture sur elles. Le MNLA annonce avoir perdu deux éléments contre 14 combattants du coté de Gatia. Gatia dément et affirme n’avoir perdu que 3 combattants contre 4 du coté du MNLA.
Les combats du jeudi dernier entre le MNLA et le mouvement d’auto-defense Gatia, ne devraient pas faire annuler le processus de négociations d’Alger. Selon Alexy Kalembry analyste politique, et directeur de publication du journal « LES ECHOS. Cependant reconnaît -il, les positions de force sur le terrain peuvent compter au moment des négociations. Il est joint par Modibo Mariko.
« Si vous avez remarqué, chaque fois que les négociations sont engagées ou que les négociations buttent sur un terrain, on sent une poussée de fièvre sur le terrain. C’est de bonne guerre, c’est par ce qu’encore une fois, le terrain sera déterminant dans les négociations. selon qu’on soit en position de force ou de faiblesse, on négocie différemment. Il y a une corrélation logique. Ça n’a pas d’influence sur les négociations. La réalité du terrain, elle peut être déterminant mais les négociations sont indispensables quelque soit le cas de figure. Aussi bien l’état malien, que les parrains de ces gens, il le faut quelque soit par ailleurs ce qui se passe sur le terrain. Il y aura les négociations, seulement la manière de conduire, de se comporter, et signer sera fonction du terrain ».