L’examen du DEF a commencé ce lundi matin 29 juillet 2019 au Mali. Au total, plus de 235 000 candidats sont repartis entre près de 1 900 centres, dont ceux des camps des réfugiés. Des mesures sécuritaires ont été prises dans tous les centres, pour le bon déroulement des épreuves, affirment les autorités en charge de l’éducation. Au nord, au centre comme au sud du pays, les épreuves ont démarré sans aucun incident signalé. Cependant à Kati, les autorités scolaires ont décidé que certains candidats logeront dans les centres d‘examen à cause des risques d’inondations.
Ces épreuves du DEF 2019 se déroulent partout dans le pays et dans les camps de réfugiés maliens en Mauritanie. Par mesure de sécurité, des éléments des forces de l’ordre sont déployés dans tous les centres d’examen. Les élèves sont soumis à des fouilles minutieuses, avant d’accéder aux salles.
A l’intérieur du pays, certains centres ont été délocalisés à cause de l’insécurité et de l’inondation. Cette situation concerne certains élèves dans les académies de Mopti, Douentza, Yorosso et Koutiala.
Dans le cercle de Kati, des mesures ont été prises pour que les élèves participent à l’examen en cas de fortes pluies. Les autorités scolaires ont décidé que les candidats des villages de Daban, Djiguila logeront dans les centres d‘examen.
Par contre à Ménaka, les autorités ont mis l’accent sur la fraude et la sécurité pour ce DEF 2019. Les lieux d’examens seront sécurisés par les Forces armées maliennes et les soldats des Nations Unies.
Dans la région de Mopti, sur les 66 centres d’examen, 7 sont réservés aux medersas. Parmi les candidats, de nombreux déplacés qui ont fui les violences dans leurs localités. Le directeur adjoint de l’Académie d’enseignement de Mopti souligne que des dispositions sont prises pour ces élèves déplacés.
Daouda Doumbia :