Une opération de la force française Barkhane a pu neutraliser plusieurs jihadistes et d’importantes quantités d’armes dans le nord du Mali ce week-end. L’opération lancée depuis une dizaine de jours visait à anéantir les groupes islamistes qui sont de retour dans le septentrion malien.
Vingt quatre jihadistes tués et deux autres capturés, c’est le bilan de l’opération anti-terroriste menée par les forces françaises de Barkhane dans le nord du Mali. L’information a été donnée par le commandement de la force Barkhane dans un communiqué qui fait aussi état de plusieurs véhicules et d’importantes quantités d’armes saisis ou détruits.
« Cette opération de « grande envergure » qui a duré dix jours a mobilisé près de 400 hommes, une centaine de véhicules et d’importants moyens aériens », révèle le même communiqué.
Au cours de l’opération plusieurs secteurs du nord-est du Mali, ont été ratissés principalement le massif du tigharghar bastion des groupes islamistes. Ces derniers temps, plusieurs attaques terroristes contre les forces internationales sont menées depuis cette zone.
Fin octobre, de violents affrontements ont opposés les forces françaises et des groupes jihadistes dans la même zone. Ces combats ont coûté la vie à un sous officier de l’armée française.
Pour le juriste-chercheur Baba Dakono, « Il faut placer cette opération dans son contexte, un contexte de sahel mouvant où nous avons plusieurs migrations entre les combattants jihadistes qui sont au nord du Mali et au sud de la Libye. On remarque certains aller et retour. Il faut dire que le service de renseignements de l’opération Barkhane mieux. On peut dire que l’opération est en train de se donner plus de moyens et attend plus de coopération avec les populations établies dans les régions nord du Mali et qui leur permet d’avoir aujourd’hui ces résultats qui peuvent contribuer mieux à la lutte anti-terroriste, mission essentielle de l’opération Barkhane. Il est important de maintenir cette pression aujourd’hui jusqu’à ce qu’il y ait un accord de paix définitif aujourd’hui, et qu’on puisse associer l’armée malienne à cette lutte pour qu’il puisse faire face véritablement à cette mission régalienne ».