La France apporte son soutien au Mali dans la lutte contre la fièvre Ebola. En visite dans notre pays la secrétaire d’Etat chargée au développement a annoncé hier l’arrivée imminente de plusieurs experts pour aider à faire face à la propagation du virus.
Selon Annick Girardin « la France à travers cette visite souhaite exprimer sa solidarité à l’endroit du peuple malien. Plusieurs experts français sont attendus au Mali, pour apporter leur assistance dans les volets formation, sensibilisation et organisation des contrôles », a ajouté la secrétaire d’Etat pour qui une mobilisation générale et rapide est nécessaire pour exterminer le virus.
Face à la propagation de la maladie les autorités françaises ont pris certaines mesures. C’est ainsi que Paris a déconseillé à ses ressortissants de se rendre dans la capitale malienne et dans la région de Kayes.
De plus, les passagers en provenance du Mali sont désormais soumis à des contrôles sanitaires obligatoires dans tous les aéroports français. Cette dernière mesure selon Annick Girardin ne vise pas à isoler les Maliens, mais à détecter d’éventuels cas d’Ebola.
Cette semaine trois nouveaux cas de virus Ebola ont été confirmés au Mali, tous contaminés par un malade guinéen. Les autorités ont alors décidé de renforcer le contrôle à la frontière des deux pays.
Le ministère de santé apprécie cette marque de solidarité de la France qui vient à point nommé, Selon lui, la France est aux côtés du Mali depuis le début de l’épidémie et son soutien s’est manifesté sous plusieurs formes.
Markatié Daou, chargé de communication au ministère de la santé joint au téléphone par Sékou Gadjigo.
« Elle a annoncée déjà l’arrivée imminente des experts français qui viendront appuyer nos équipes techniques. Et aujourd’hui le Mali a apprécié la présence sur le terrain de médecins sans frontières qui appuient nos équipes depuis la découverte du premier cas à Kayes. Cela est fort appréciable. Et je crois l’arrivée des experts ne sera pas l’unique action de la France, car elle s’est même saisie du plan de contingence que le ministère de la santé a élaboré. Je crois bien que la France interviendra sous plusieurs formes dans cette lutte. Le ministère de la santé a facilité la tache à ses partenaires pour leur dire que nous avons besoin de toute forme d’appui, c’est pas de l’argent liquide seulement qu’on attend »