A l’issue de la première journée des négociations directes entre le gouvernement du Mali et les groupes armés en présence de la médiation internationale, vous avez écouté les impressions de Maître Harouna Touréh au nom des mouvements de la plate-forme hier.
Aujourd’hui nous vous proposons celles du ministre malien des Affaires étrangères.
Abdoulaye Diop rejette ce qu’il appelle les questions de principe non acceptable comme les notions de fédéralisme et d’azawad.
On a eu la réunion tripartite avec la coordination et aussi avec la plate forme. Notre sentiment, c’est que chacune des parties a eu l’occasion de s’exprimer sur le document, qui a été soumis par la médiation, et d’exprimer son point de vue dans une franchise totale avec les arguments nécessaires. pour notre part, comme vous le savez, nous avons défendu les positions du gouvernement sur la question, tout en valorisant le qualité du travail qui a été fait par l’équipe de médiation, en mettant de l’avant les points qui sont les plus importants pour le gouvernement. Naturellement, il y avait une discussion sur les questions de principe, les questions de préalable. Nous avons clairement écarté ce qui de notre point de vue, n’est pas acceptable à ce stade des négociations, en particulier les notions de fédéralisme, les notions d’ azawad qui sont venus . Nous avons expliqué pourquoi. Et je crois que l’équipe de la médiation a pris bonne note de cela.
Pour le MNLA, le terme Azawad ne doit pas être un tabou et la décentralisation proposée aussi par le gouvernement du Mali a montré ses limites. Moussa Ag Assarid chargé de communication du MNLA.
Le fosse est très grand ,il faut que le gouvernement du Mali prenne ses responsabilités. il faut que l’on sache que ce que nous demandons, ce qui est inscrit dans le document que nous avons remis à la médiation n’est pas impossible, et que c ‘est l’émanation des populations de l’azawad, que le terme azawad soit un tabou. il ne doit pas être un mot qui choque le gouvernement Mali. Si nous avons reconnu l’intégrité territoriale du Mali, IL ne faut pas qu’à l’intérieur de cette intégrité territoriale, il qu’il ait des des choses qui nous empêchent de nous entendre. Nous voulons que désormais la gestion du territoire de l’azawad revienne aux azawadiens. Nous voulons également que la décentralisation ne soit plus vu comme une solution, elle a montré son échec.