« La première priorité » de l’Union Européenne est de mobiliser des « médecins, infirmiers, hygiénistes, épidémiologistes », mais aussi des « psychologues ou sociologues » pour participer à la lutte contre l’épidémie dans les pays touchés, Liberia, Sierra Leone, Guinée, et désormais Mali.
La Suède a déjà annoncé l’envoi de 42 soignants, la Grèce prépare une première équipe, un cargo néerlandais chargé d’aide va rallier pour la deuxième fois l’Afrique occidentale. L’objectif, avancé est de constituer une réserve de 5.000 médecins. L’essentiel est de pouvoir fournir une réponse ciblée et « flexible », en déployant les spécialistes et des « équipes médicales mobiles » Traiter, identifier les victimes et leurs contacts, former le personnel local, informer le public et organiser des funérailles en sécurité, la liste des tâches recensées est longue, alors que la fièvre hémorragique Ebola a déjà tué près de 6.000 personnes.
Au total, l’UE a jusque là promis plus d’un milliard d’euros pour financer cette assistance. Le coordinateur européen compte aussi réunir une conférence internationale d’ici deux à trois mois.
Pas de nouveau cas enregistré aujourd’hui. La propagation de l’épidémie continue à être sous contrôle. Plus d’une centaine de personnes mises en observation ont été libérées aujourd’hui. On attend toutefois les résultats d’ un prélèvement fait sur une personne décédée. Selon le chargé de communication du ministère de la santé, la situation se stabilise, toutefois il ne faut pas baisser la garde.
Il a été joint par Sékou Gadjigo
« Jusqu’à ce matin nous n’avons pas eu de cas confirmé, nous avons cependant fait un prélèvement sur une dépouille mortelle suspecte dont les résultats seront communiqués dans les heures à venir. Ensuite je signale qu’hier nous avons procédé à la levée de suivi sur vingt personnes contacts. Aujourd’hui il y a un peu plus d’une centaine de personnes contacts qui vont quitter la phase d’observation. Donc cela veut dire que la situation se stabilise, mais nous ne devons pas pour autant être triomphaliste.
Les partenaires ont jugé nécessaire que le système fonctionne, et pour que ça fonctionne mieux d’avantage, il faudrait qu’il y ait un laboratoire mobile, des moyens logistiques disponibles, c’est pourquoi des séances de formation sont ouvertes pour former d’avantage les laborantins ».