Le Premier ministre est en train de répondre aux questions des membres du CNT sur son plan d’actions gouvernemental. Avec l’insécurité, la mauvaise gouvernance et les réformes institutionnelles à faire ainsi que l’organisation des futures élections, Choguel Kokala Maiga tente de rassurer. Toutefois les solutions du chef du gouvernement vont nécessiter la mobilisation de plus 2050 milliards de FCFA.
Entre 10h et 14h, une trentaine de membres du Conseil National de Transition, sur un effectif de 121, ont pris la parole au centre international de conférence de Bamako. La plupart d’entre eux ont d’abord apprécié le contenu du Plan d’actions du gouvernement. Mais ils ont aussi émis des réserves. Certains jugent le plan « trop ambitieux » pour les sept mois qui restent à la transition. Comment le Premier ministre compte-t-il mettre en œuvre ce programme et avec quels moyens ? C’est la principale question adressée à Choguel Kokalla Maiga ce matin au CICB.
De nombreuses autres questions ont été adressées au Premier ministre sur les défis liés à l’insécurité, l’éducation, la justice, les futures élections entre-autres. Certains membres du CNT ont voulu savoir à quand la mise en place de l’organe unique de gestion des élections.
En plus des appréciations et questions, des recommandations ont aussi été faites par certains membres du Conseil à la reprise des débats à 16h après une pause de deux heures. Ces derniers pensent que la priorité des priorités doit être notamment la sécurisation du territoire national, le retour de l’administration dans tout le pays. Rappelons que ce plan d’actions est composé de 4 axes prioritaires avec un coût de réalisation de plus de 2050 milliards de FCFA.
Une des questions adressée à Choguel Kokala Maiga concerne sa déclaration sur l’illégalité et l’illégitimité du CNT avant sa nomination. « Je voudrais savoir si le CNT est légal et légitime, si Oui comment et depuis quand est-il devenu légal et légitime ? Sinon, pourquoi vous vous présentez devant un organe illégal et illégitime ? » a demande un des conseillers nationaux de transition au Premier ministre.
Écoutons les réponses du chef du gouvernement a cette question