Le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga a reçu le Comité de Suivi Local de la Transition au Mali jeudi 2 septembre 2021. C’était la deuxième rencontre entre le chef du gouvernement et ce comité composé des partenaires internationaux depuis son arrivée à la Primature. Au cœur des échanges : la situation sécuritaire, l’organisation des élections. Le comité de suivi local a invité les autorités au respect du délai de la transition.
Plus de deux mois après la mise en place de son gouvernement, Choguel Kokalla Maïga évalue le chemin parcouru. Le gouvernement de transition s’est attelé à préparer, suivant un processus inclusif et tenant en compte les délais de la transition, le plan d’action du gouvernement chiffré, les réformes politiques et institutionnelles, l’organisation des élections générales, la promotion de la bonne gouvernance, tout le mécanisme de mise en œuvre et de suivi de l’accord, précise le Premier Ministre. Choguel Kokala Maïga se dit aussi conscient des défis à relever dont le respect du délai de la transition.
Au sortir de la rencontre avec le Premier ministre, les membres du comité de suivi local de la transition se sont dits rassurés par l’engagement du gouvernement à respecter le délai de la transition. « Toutes les questions ont été abordées notamment la sécurité, la stabilité du centre, les élections », a laissé entendre El-Ghassim Wane, chef de la Minusma et membre du Comité. Le chef de la mission onusienne au Mali espère que « les autorités feront tout ce qu’elles peuvent pour respecter leurs engagements ». Il se dit toutefois « inquiets avec la multiplication des attaques ».
Il faut noter que ce comité est composé de représentants de la CEDEAO, de l’Union Africaine, et de l’Organisation des Nations Unies.
Pendant ce temps, le médiateur de la CÉDÉAO dans la crise sociopolitique au Mali est attendu à Bamako ce dimanche 05 septembre. GoodLuck Jonathan et sa délégation échangeront avec les autorités maliennes sur la gestion de la transition. La mission rencontrera également la classe politique et la société civile.