La mission de la CEDEAO demande au gouvernement de transition de respecter la date des élections prévues en février. Elle l’a fait savoir ce mardi en fin de mission dans notre pays. Cette délégation conduite par Goodluck Jonathan a également encouragé les autorités de la transition à présenter rapidement un chronogramme détaillant le calendrier électoral.
C’est le principal sujet qui divise la classe politique mais aussi la société civile. Le maintien ou la prolongation du calendrier de la transition. La délégation de la CEDEAO a réitéré aux autorités de la transition de tenir l’élection présidentielle en février comme prévu dans le chronogramme initial. Elle a cependant indiqué qu’il n’est pas opportun de tenir les réformes institutionnelles et politiques.
La mission a invité les acteurs socio-politiques à travailler ensemble afin de garantir la réussite de transition. Aussi elle a réaffirmé l’engagement de l’organisation ouest-africaine à accompagner le Mali dans la mise en œuvre effective des actions prioritaires inscrites dans le plan d’action du gouvernement.
Enfin la délégation de la CEDEAO a félicité le gouvernement pour le calme relatif observé dans le pays. Tout en saluant la levée des mesures de restriction concernant l’ancien Président de la transition et son Premier ministre.
Il faut rappeler que cette mission de la CEDEAO avait pour but d’évaluer le processus de transition et la préparation des élections présidentielles prévues en février 2022.
La mission de la CEDEAO s’est dite préoccupée par « l’insuffisance d’actions concrètes dans la préparation du processus électoral ». Elle demande aux autorités de faire en sorte que la question de l’organe de gestion soit consensuelle
Goodluck Jonathan médiateur de la CEDEAO