Le chef du gouvernement de la transition a indiqué ce dimanche 26 septembre, la possibilité de reporter les prochaines élections présidentielles et législatives couplées à quelques semaines ou quelques mois. C’était dans un entretien accordé à RFI et France 24 en marge de l’assemblée générale de l’ONU à New York. Choguel Kokalla Maïga a expliqué que «le plus important est de tirer les leçons du passé».
« Nous allons procéder de la manière inverse cette fois-ci. Nous allons identifier les actions, les opérations pratiques à mener jusqu’aux élections. », a déclaré choguel Kokalla Maïga. Ainsi poursuit le Premier ministre de la transition, « à partir de là on pourrait tomber sur le 27 février, comme on peut avoir deux semaines, quelques mois de plus ». Le chef du gouvernement explique que «le plus important est de tirer les leçons du passé».
Le Premier ministre ajoute qu’il s’agit d’une démarche qui minimise les risques de contestations des élections. Des contestations dont sont des crises politiques post-électorales que le pays a connu pendant 20 ans. Selon Choguel Kokalla Maïga cette position a été expliquée aux partenaires de la CEDEAO.
Cette sortie du Premier ministre est intervenue au lendemain de son allocution devant l’assemblée générale de l’ONU. Dans ce discours, le chef du gouvernement de la transition a regretté «l’abandon du Mali par la France» qui a décidé de retirer sa force Barkhane. Une décision unilatérale, selon le PM, que la France a prise sans concerter le Mali. Obligeant donc le pays « à explorer les voies et les moyens pour mieux assurer la sécurité de manière autonome avec d’autres partenaires », a-t-il martelé.