Lundi 1er novembre, c’est la date retenue pour la rentrée scolaire 2021-2022. L’annonce a été faite cette semaine dans un communiqué du gouvernement. Cependant, la synergie des syndicats signataires du 15 octobre 2016 estime que cette décision ne concerne en rien les enseignants grévistes. Elle entend boycotter cette rentrée des classes, comme l’année passée.
Le communiqué du ministère de l’éducation nationale indique que le premier trimestre se déroulera du 1er novembre au 24 décembre 2021. Alors que le deuxième trimestre est fixé du 3 janvier au 25 mars 2022. Pour le troisième trimestre, ce sera du 02 mai au 30 juin 2022. Cette annonce intervient au moment où des enseignants sont en grève. Ces grévistes sont réunis au sein de la synergie des syndicats signataires du 15 octobre. Ils préviennent que leur arrêt de travail en cours va continuer « jusqu’à la satisfaction des revendications qui est l’application de l’article 39 ».
L’année scolaire passée a été entachée par un bras de fer entre le gouvernement et les enseignants signataires du 15 octobre 2016. Après l’échec de plusieurs négociations entre les deux parties, les syndicalistes ont décidé de boycotter les examens de fin d’année et de retenir les notes de classe des élèves. Toutefois cela n’a pas empêché la publication des résultats des examens du DEF notamment.
Face à cette situation, le groupement des femmes éducatrices du Mali (GFRM) a exhorté jeudi (30’09’21) le gouvernement et les enseignants grévistes à revenir à la table des négociations. L’objectif est de trouver une solution avant la rentrée scolaire. Les mères éducatrices demandent aux syndicalistes d’accepter les alternatives à l’article 39 pour arrêter la souffrance des enfants. C’était lors d’une conférence de presse organisée à la pyramide des souvenirs.
Madame Bagayoko Aida Kanté, présidente du groupement des femmes éducatrices du Mali :