Réflexion autour des défis de l’éducation au Mali. Le ministère de l’éducation nationale a convié ce lundi (11/10/21) en réunion les secrétaires généraux des syndicats d’enseignants et alliés. Objectif : échanger sur le bilan de l’année 2020-2021 et les préparatifs de l’année 2021-2022. Les enseignants grévistes, présents aux échanges, disent « restés sur leurs gardes » jusqu’à l’aboutissement des discussions.
Environ quatorze syndicats d’enseignants étaient présents à cette rencontre. « Nous voulons faire de cette rentrée, une rentrée inclusive », a indiqué le ministre de l’éducation nationale Sidibé Dedeou Ousmane. Selon elle, le gouvernement fait le nécessaire pour dissiper les malentendus qui planent sur l’école malienne avant la reprise. « Nous avons noté beaucoup de propositions positives qui vont dans le sens de l’amélioration du système éducatif malien », s’est réjoui Sidibé Dedeou Ousmane. Elle estime aussi que « l’espoir est là ». « Je les ai rassuré également que le gouvernement est prédisposé et la porte est grandement ouverte pour accueillir les enseignants, notamment ceux de la synergie qui sont en grève pour pouvoir négocier avec eux et trouver une solution à leurs préoccupations ».
Après plus de 2 heures de discussions avec la ministre de l’éducation, les responsables des syndicats signataire du 15 octobre 2016 disent restés vigilants. Selon leurs membres, tout dépendra de l’aboutissement des négociations. « Pour que la rentrée puisse être effective, il faut que le gouvernement et les enseignants signataires du 15 octobre reprennent les négociations », affirme Amadou Coulibaly, membre du syndicat national de l’éducation de base. « Nous les enseignants, nous ne sommes pas contre la rentrée des classes », précise M. Coulibaly. Il estime que s’il y a un terrain d’entente, la rentrée se fera. « Au cas échéant, nous verrons ce que nous pouvons faire », poursuit-il.
Rappelons que la reprise des cours, au compte de l’année scolaire 2021-2022, est prévue pour le 1er novembre 2021.