Alors que les écoles reprennent le 1er novembre prochain, les négociations n’ont toujours pas repris entre les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 et le gouvernement. Le ministère de l’éducation nationale affirme que celles-ci devraient commencer incessament. Les responsables des syndicats d’enseignants préviennent qu’ils participeront à ces discussions à condition qu’elles portent sur l’application de l’article 39.
« Au niveau du ministère de l’éducation nationale, on affiche une volonté de renouer le dialogue avec les syndicats des enseignants signataires du 15 octobre pour une sortie de crise », affirme le secrétaire général du département. Kinane Ag Gadeda estime que les négociations avec les enseignants grévistes devront reprendre incessamment sous la houlette du ministère du travail, de la Fonction publique et du dialogue social. Il rassure aussi que la rentrée scolaire aura lieu à la date indiquée sur l’ensemble du territoire nationale.
De leur coté, les enseignants grévistes dénoncent la lenteur dans les démarches du gouvernement à reprendre les négociations. Ousmane Almoudou porte-parole des syndicats d’enseignants grévistes est formel sur la question: « les discussions doivent porter sur l’application de l’article 39, sans quoi, les enseignants n’y participeront pas ». Il insiste sur le respect de la Loi portant statut du personnel enseignant.
En attendant un accord entre les deux parties, les élèves et leurs parents sont entre espoir et inquiétude sur la situation scolaire 2021-2022.
Les parents d’élèves invitent le gouvernement et les syndicats d’enseignants a trouver un accord avant la rentrée prévue pour le 1er novembre prochain.