L’insécurité ne faiblit toujours pas au centre du Mali. De nouvelles attaques ont eu lieu depuis le week-end dernier (23-24’10’21) dans les communes de Koro, Diabaly et Dogofri, cercle de Niono. De présumés jihadistes sèment la terreur dans cette partie de la région de Ségou et dans la région de Mopti. L’accès aux foires hebdomadaires est aussi interdit aux forains dans certaines zones du cercle de Niono, témoignent des sources locales.
Lundi 25 octobre 2021, de présumés djihadistes ont tenté de saboter le pont entre Dogofry – Diabali, dans le cercle de Niono. Quelques heures plutôt, le week-end dernier, des hommes armés ont pris pour cible un car de transport en commun à Diabali. Dix passagers avaient été enlevés, suite à cette attaque. Parmi eux, deux ont réussi à s’échapper, 5 ont été libérés plus tard, affirment des sources locales. Les trois autres seraient toujours entre les mains des ravisseurs. Des chauffeurs et conducteurs locaux se disent « préoccupés par les attaques sur les axes routiers ». Le syndicat national des transporteurs dit avoir demandé à l’État de renforcer la sécurité sur les routes.
Ces attaques dans la région de Ségou précèdent celle de Marébougou, dans le cercle de Djénné, région de Mopti. Des sources locales indiquent qu’au moins 40 personnes ont été tuées par de présumés jihadistes, suite à cette attaque.
Face à la multiplication de ces attaques, des autorités locales demandent au gouvernement de renforcer les patrouilles dans les zones en proie à l’insécurité. C’est le cas à Dogofry. Un habitant de cette localité souligne aussi que seule la collaboration entre les populations et les forces de sécurité permettra de déjouer les actions de ces présumés jihadistes.
L’intervenant a requis l’anonymat :