Les élèves ont repris ce lundi 1er novembre 2021 le chemin de l’école. Le Premier ministre Choguel Kokalla Maiga a lancé ce matin au groupe scolaire Inemassa Cissé de Niaréla la rentrée scolaire 2021-2022. Le chef du gouvernement a réceptionné les 36 salles de classes réhabilitées par les autorités de la transition. Il a aussi lancé une campagne de plantation d’arbres dénommé «un élève un arbre». Cette initiative vise, selon lui, à lutter contre le réchauffement climatique. Les autorités donnent l’assurance que tous les moyens seront mis en place pour une année académique bien réussie.
La leçon modèle sur les changements climatiques et l’importance du reboisement a été dispensée aux élèves de la 2eme année en bambara. C’était en présence du Premier ministre. Choguel Kokalla Maiga espère que cette nouvelle année sera une réussite. « C’est pour saluer l’esprit patriotique des enseignants dont les dirigeants ont appelé hier à une rentrée scolaire réussie et paisible », exprime le Premier ministre. « Donc symboliquement nous avons planté des arbres », souligne Choguel Kokalla Maiga. « Cette année scolaire, nous souhaitons qu’elles soient l’une des meilleures que les maliens auront vécu ces dernières années », affirme le PM. Il signale aux enfants que « ces actions du gouvernement sont pour leur avenir ». « Nous voulons poser les fondations d’un Mali nouveau dont ils cueilleront les fruits dans quelques années », estime le chef du gouvernement.
Les retrouvailles entre élèves sont caractérisées par des manifestations de joie. Toutefois, ceux-ci invitent les acteurs de l’éducation à œuvrer pour que la nouvelle année scolaire se déroule dans de bonnes conditions. « Ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vu. Je suis content. J’étais à la 7ème année et je passe en 8ème année. On a envie de travailler maintenant », c’est en ces termes que des élèves expriment leur joie pour la réouverture des classes. D’autres invitent leurs camarades à « travailler dur ». Ils demandent également aux « enseignants d’arrêter les grèves ».
Pendant ce temps, les admis au DEF attendent toujours de connaître les lycées qu’ils fréquenteront cette année. Les orientations ne sont toujours pas faites. Une situation que dénonce Oumar Diarra rencontré dans un lycée. « Ça me fait très mal. Il faut que l’État fasse face à notre problème en effectuant les orientations. Nous sommes tous des Maliens. Donc nous devons reprendre ensemble », tel est le cri du cœur d‘un nouveau lycéen.
Rappelons que la rentrée s’effectue alors que des milliers d’enfants sont privés d’école à cause de l’insécurité à travers le pays.
La non évaluation des élèves, la non prise des classes à double division, vacation ou les classes dépassant un effectif de 50 élèves sont entre autres conditions posées par les enseignants pour la rentrée. A ce stade, selon des sources les négociations se poursuivent ce lundi entre les syndicats de l’éducation et le gouvernement.