Un atelier de deux jours sur l’avant-projet de loi électorale a débuté jeudi 4 novembre 2021 à Bamako. Le cadre d’échanges des partis et regroupements politiques pour une transition réussie boycotte ces travaux. Ses membres demandent au gouvernement de s’en tenir à l’avant-projet de loi électorale déjà élaboré en mai dernier. Un texte qui avait fait, selon eux, l’objet d’un consensus de la majorité des partis politiques et de la société civile.
Des représentants de partis politiques, des techniciens de l’administration, mais aussi des experts des questions électorales participent à ces travaux. Il s’agira pour eux de réfléchir sur les changements à apporter à la loi électorale et élaborer un avant-projet de texte.
Plusieurs partis et regroupements politiques réunis au sein du cadre d’échange pour une transition réussie ont boycotté ces travaux. Selon eux, un avant-projet de loi électorale consensuel a déjà été élaboré en mai dernier. Ces partis et regroupements politiques demandent au gouvernement de transmettre au Conseil national de transition ce texte élaboré par la majorité des partis politiques et de la société civile.
Pour l’analyste politique, Cheick oumar Doumbia, des réformes sans la participation de tous risquent de tomber à l’eau après la transition. Il estime qu’il est donc nécessaire que tout le monde soit impliqué dans ce processus.
Cheick Oumar Doumbia, analyste politique :
Au même moment, le PARENA (parti pour la renaissance nationale) a publié un mémorandum « très critique » contre la transition. Dans ce document, le parti dénonce l’inefficacité des autorités de la transition et met en garde contre un nouvel effondrement de l’État.