CEDEAO: le sommet de toutes les décisions?
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CEDEAO: le sommet de toutes les décisions?

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest CÉDÉAO tient ce dimanche 7 novembre un sommet extraordinaire sur la Guinée et le Mali. Au cours de cette rencontre, les chefs d’État examineront l’évolution de la situation dans ces deux États membres et engageront des discussions afin de prendre des décisions. Cette réunion de l’organisation sous régionale survient quelques jours après l’expulsion de son Représentant au Mali le 25 octobre dernier.

Ce sommet intervient dans un contexte tendu entre le Mali et l’organisation sous régionale. La CÉDÉAO avait donné un ultimatum au Mali de présenter un calendrier électoral avant fin octobre 2021. Mais, les autorités maliennes ont indiqué que le chronogramme électoral sera établi à l’issue des assises nationales de la réfondation. Des assises prévues en fin décembre

Pendant ce temps, le gouvernement a expulsé le Représentant de la CEDEAO au Mali Hamidou Bolly. Les Autorités de Transition lui ont reproché «des agissements incompatibles avec son statut après plusieurs mises en garde adressées à l’intéressé à travers sa hiérarchie».

Des mouvements se multiplient à Bamako et à l’intérieur du pays pour réclamer la prorogation de la transition. En revanche une partie de la classe politique s’y oppose et demande la tenue des élections au mois de février 2022.

À Bamako, les regards sont tournés vers la capitale ghanéenne en attendant les conclusions de ce sommet. .

« Les autorités de la transition doivent continuer le dialogue avec la CEDEAO et trouver un consensus par rappport à la transition», affirme Balan Diakité, politologue. L’enseignant-chercheur ajoute qu’il faut attendre de la CEDEAO, une attitude d’exigence du respect de ses principes en matière de démocratie.
Balan Diakité politologue chercheur est joint au téléphone par Lalla-Aicha Walet Infa

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Des partis politiques continuent d’exiger le respect du délai de la transition . Réuni au sein du cadre d’échanges des partis et regroupements politiques, ils ont tenu samedi un meeting pour demander la tenue des élections en février 2022. Pour les responsables de ce collectif, “ les autorités de la transition n’ont résolu aucun problème pendant 14 mois. Tout s’est empiré notamment la situation sécuritaire.”

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