Le médiateur de la CEDEAO était hier à Bamako. Goodluck Jonathan était venu s’enquérir de l’état d’avancement de la mise en œuvre des recommandations du sommet de l’organisation à Abuja au Nigéria. Il promet de revenir en janvier pour obtenir un chronogramme détaillé des élections avec la transition.
Le médiateur de la CEDEAO au Mali a rappelé que les dirigeants de l’organisation ont décidé de maintenir la date du 27 février 2022 pour l’organisation des élections au Mali. GoodLuck Jonathan estime qu’il était impérieux de venir à Bamako pour évaluer la mise en œuvre des résolutions faites par la CEDEAO.
Goodluck et sa délégation ont rencontré le Colonel Assimi Goïta, Président de la Transition. « La réunion s’est très bien passée avec le président de la transition », rassure Monsieur Jonathan. « Nous espérons que d’ici la fin de l’année, ils vont sortir toutes les décisions, les recommandations et un calendrier pour la poursuite des événements au Mali », rajoute le médiateur de la CEDEAO.
La CEDEAO exige le respect du chronogramme initial
L’ancien Président nigérian dit revenir au Mali en janvier 2022 afin d’obtenir un calendrier électoral avec les autorités maliennes. La CEDEAO exige la tenue des prochaines élections présidentielle et législatives le 27 février 2022. Elle l’a rappelé lors de son dernier sommet à Abuja au Nigeria. L’organisation prévoit de nouvelles sanctions contre le Mali à partir de janvier 2022, si les autorités n’honorent pas cet engagement.
Certains habitants de la capitale malienne pensent que cette visite d’une délégation de la CEDEAO est une bonne chose pour le pays. « Puisque nous sommes liés sur tous les plans », estiment ces derniers. Mais d’autres soulignent que l’arrivée du médiateur ne doit pas influencer les dirigeants du Mali dans leur programme. Ceux-ci pensent que la CEDEAO n’a pas à dicter ses lois au Mali.
Réactions de certains habitants de Bamako :