Le médiateur de la CEDEAO, Goodluck Jonathan, dit espérer obtenir des autorités maliennes un chronogramme consensuel et détaillé. Le médiateur réitère la volonté de la CEDEAO à dialoguer avec le Mali pour une sortie de crise. Il l’a rappelé ce matin ; 24 février 2022 ; à l’aéroport de Bamako, à son arrivée pour une visite de 24h dans le pays.
Cette visite s’effectue dans un contexte marqué par des sanctions de la CEDEAO et de l’UEMOA contre le Mali depuis le 9 janvier 2022.
Le médiateur est arrivé aux environs de 11h du matin dans la capitale malienne. A l’aéroport de Bamako, Goodluck a souligné que cette visite s’inscrit dans le cadre de la poursuite des efforts de la CEDEAO dans la gestion de la crise malienne.
« Cette visite n’est pas une surprise, puisque nous avons indiqué depuis le début que nous sommes partie prenante de ce processus », a déclaré l’émissaire de la CEDEAO. Goodluck Jonathan a aussi rappelé qu’« au préalable, des réunions techniques ont eu lieu entre le staff technique de la CEDEAO, de l’UA, des Nations unies et celui du Mali ».
Une visite placée au cœur de la résolution de la crise au Mali
« Nous allons rencontrer les autorités et échanger avec elles », souligne Goodluck Jonathan tout en précisant qu’il ne peut pas « présager » les conclusions.
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Cette visite du médiateur de la CEDEAO doit durer 24h. Elle intervient quelques jours après l’adoption d’une nouvelle charte de transition au Mali. Le Conseil National de Transition a procédé à un certain nombre d’amendements. Mais pour la durée de la prolongation de la transition. Il laisse le choix au gouvernement conformément aux conclusions des assises nationales de refondation. C’est-à-dire entre six mois et cinq ans.
Goodluck Jonhatan s’est entretenu ce jeudi, d’abord avec les corps diplomatiques, ensuite les membres du comité local de suivi de la transition. Au cœur du programme de sa visite, une séance de travail avec les membres du gouvernement et le Président de la Transition le Col Assimi Goïta.
« Il est nécessaire d’avoir un consensus »
Pour la société civile, il est nécessaire d’avoir un consensus avec l’organisation sous régionale pour lever les sanctions économiques qui affectent plus les populations. Cependant pour l’éditrice Dia Sacko, le choix du délai de la transition doit être un choix satisfaisant pour la réussite de la transition mais aussi réaliste aux yeux des partenaires du Mali. Elle l’a fait savoir ce mardi au cours de l’émission Grand Dialogue de Studio Tamani.