Il n’y a toujours pas un nouveau chronogramme électoral arrêté entre le Mali et la CEDEAO. Les deux parties poursuivront les discussions afin d’y parvenir dans les jours à venir.
Le médiateur de la CEDEAO est retourné vendredi 25 février après une visite de deux jours à Bamako. Selon Goodluck Jonathan, cette visite avait pour objectif de trouver des voies et moyens pour relancer le dialogue entre la partie malienne et l’organisation ouest-africaine.
Cette mission de la CÉDÉAO à Bamako n’a pas tranché la question de la durée de la Transition. Le Médiateur de la CEDEAO a souligné qu’un groupe de travail technique, regroupant la CEDEAO, l’Union Africaine ainsi que les Nations Unies est déjà en place. Goodluck Jonathan explique que ce comité œuvre afin d’élaborer un cadre de recommandations, qui orientera les décisions à prendre prochainement.
« Il reste maintenant à trouver un bon équilibre »
De son côté, le ministre malien des affaires étrangères précise que les documents sur lesquels les équipes techniques ont travaillé reflètent les besoins de réforme du Mali. Abdoulaye Diop ajoute qu’il « reste maintenant à trouver un bon équilibre entre les réformes essentielles pour le Mali et le temps nécessaire pour pouvoir arriver à ce document consensuel ».
Après une séance de travail ce 24 février avec des membres du gouvernement, la mission de la médiation de la CÉDÉAO s’est ensuite entretenue avec le colonel Assimi Goïta dans l’après-midi de ce même jour. Cependant le médiateur a réitéré son souhait d’accompagner le processus de dialogue jusqu’au bout. Rappelons que la délégation de la CÉDÉAO est rentrée ce 25 février.
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Après avoir échangé avec les autorités maliennes, l’ex-président nigérian a rassuré que les discussions avec la partie malienne ont été « enrichissantes et vont se poursuivre ».
Écoutons la réaction de Goodluck Jonathan au micro de nos confrères de l’ORTM.